SM le Roi Mohammed VI a établi une feuille de route visionnaire et des mesures concrètes pour la gestion des ressources en eau et la promotion des investissements, a affirmé l’éditrice du magazine nigérian « The New Africa », Gift Chidima Nnamoko Orairu. Réagissant au discours prononcé par SM le Roi à l’occasion de l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 11-ème législature, Mme Nnamoko Orairu a déclaré à la MAP que « le Souverain a toujours été en première ligne pour gérer plusieurs dossiers urgents et crises ». « Ce discours, parmi d’autres, est opportun, visionnaire, clair et honnête », a-t-elle mis en avant, soulignant que « SM le Roi ne se contente pas d’évoquer les problèmes auxquels le Maroc est actuellement confronté, mais Il les inscrit dans leur contexte mondial, car la rareté de l’eau, la création d’emplois et l’investissement sont aujourd’hui des priorités absolues après la pandémie de Covid-19, les questions du changement climatique et la crise russo-ukrainienne ». Le discours royal est une feuille de route orientée vers les solutions, comme le Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027 et l’objectif ambitieux de créer 500.000 emplois tout en mobilisant des fonds dans une période critique, a-t-elle poursuivi, tout en saluant les efforts de SM le Roi pour l’autonomisation des jeunes, hommes et femmes, en leur donnant accès à des financements et en leur facilitant le processus de création d’entreprises. « La gestion des ressources en eau, l’une des sources de conflit en Afrique et dans le monde, et l’environnement favorable aux affaires et aux investissements sont, en effet, deux priorités essentielles dans le programme de consolidation de la paix sur le continent », a estimé Mme Nnamoko Orairu, également PDG de la « Three Sixteen Leadership Academy », une institution de nouvelle génération pour les leaders. SM le Roi a appelé à l’utilisation des innovations et des nouvelles technologies dans le domaine de l’économie d’eau, ce qui va parfaitement dans le sens de la transformation numérique que connaît le continent africain, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau, a-t-elle rappelé. Elle a, par la même occasion, fait remarquer que « l’utilisation rationnelle des eaux souterraines et leur préservation sont la responsabilité de tout un chacun et impliquent une campagne de sensibilisation à grande échelle », expliquant aussi que « la question de l’eau n’est pas restrictivement l’œuvre d’une politique sectorielle, mais plutôt une politique intégrée impliquant tous les secteurs ». Et de conclure que « la stimulation des investissements des jeunes, des femmes et de la diaspora dans des secteurs clés tels que les technologies vertes, l’énergie, l’eau et la réutilisation de l’eau, l’innovation et la numérisation pour faire face aux problèmes du changement climatique et de la pénurie d’eau pourrait être une voie pour obtenir un soutien, un financement et créer de nouveaux emplois dans les secteurs émergents afin de relever les défis et les transformations à venir ».